Alimentation résiliente
2 - Les enjeux
Détail de la proposition
Les enjeux sont multiples, croisés et individuels comme collectifs. L’accroissement de la résilience - en allouant des terres, en étant en capacité, depuis les semences jusqu’à l’assiette, de posséder les compétences, les infrastructures et les processus pour nourrir la population locale - garantit une sécurité aux enjeux sociétaux que nous nous apprêtons à traverser avec la crise climatique ou les grandes instabilités politiques actuelles. Nous devons employer une partie de nos ressources et de notre ingéniosité à réduire le besoin en énergie fossile et carbonée de nos produits qualifiables d’indispensables (et, de fait, commencer à les définir). La paix sociale se mesure le ventre plein.
Une hypothèse de base, nous permettant de traiter de résilience et non de climat sur ce sujet (l’amélioration de l’un étant bénéfique pour le 2nd) est une pénurie en énergie fossile, brutale, rendant l’accès aux transports de matières beaucoup plus onéreux avec un tarif à la pompe de 10€ le litre par exemple. Cette hypothèse permet de rendre, dans le système économique actuel, certains choix ou projets beaucoup plus viables pour la population, qu’ils ne le seraient si rien ne change. (Et nous sommes convaincus que tout va changer sur une échelle de temps courte, 2040 c’est demain).
Dans ce contexte, l’enjeu de transition écologique, qui guide les réflexions de la convention, nous oblige à raisonner de la graine à la poubelle, or il nous faut ajouter des solutions résilientes, non seulement pour l’humanité à l’instant T, mais pour la planète en général. Il faut donc réduire drastiquement la production liée aux emballages et au conditionnement alimentaire. L’enjeu est planétaire.