Lieu ressources victimes de violences psychologiques - Identifier et combattre la violence psychologique -

De nombreuses personnes, peut être même la plupart d'entre nous associent la violence à une agression physique, qui fait surgir des images visuelles et s’imprime dans la mémoire de chacun. Ce projet a pour objet de démontrer une autre forme de violence, beaucoup moins visible mais très traumatisante et préjudiciable : la violence psychologique.

La lutte contre les violences faites aux femmes s'est imposée dans le débat ses dernières années.

La combattre est un impératif absolu au regard des dommages qu’elle est susceptible d’entraîner, non seulement sur les relations interpersonnelles mais aussi et surtout sur la personnalité de la victime, voir sa vie elle-même car elle peut conduire à des comportements suicidaires.

La violence psychologique se manifeste sous des formes variées : moqueries, contrôle des faits et gestes, imposition d’idées, d'opinions, manipulation émotionnelle, suggestion de culpabilité, dévalorisation des acquis, intimidations et menaces.  Le chantage affectif est également un procédé récurrent.

La pression systématique exercée sous différentes formes entraîne souvent chez la victime une diminution ou la perte totale de l’estime de soi.

L'idée est de proposer  aujourd'hui des "permanences" , des Rdv en petit groupe afin que des victimes puissent se libérer et échanger , dans un cadre neutre  durant quelques heures, une fois par mois.
Les victimes ont souvent peur, honte et n'osent pas parler à un spécialiste, ne reçoivent pas l'écoute dont elles auraient besoin avec l' administration ou la gendarmerie et elles ne savent souvent pas gérer la situation, et à qui s'adresser de peur de ne pas être entendues et prises au sérieux!

L'idée est justement de permettre à la victime de ne pas être seule et d'enclencher une démarche en venant à la rencontre d'autres personnes  "comme demander Angela" dans certains commerces etc..., où en développant une écoute, des échanges pour orienter les femmes vers des structures adaptées (services sociaux, justice, police, associations,….) 

Ce lieu se veut être un lieu d’échange et de convivialité permettant aux femmes victimes de violences de rompre leur isolement et de recevoir une aide et un soutien, sans démarche préalable et dans l’anonymat si elles le souhaitent.

Je propose ce lieu via des "cafés BlaBla " à mon domicile  relayés par une publication sur un groupe sur les réseaux sociaux.

Pour aller plus loin, différentes pistes : 

• Une écoute spécialisée, par des entretiens physiques et/ou par téléphone, par une écoute empathique, d’entretiens de soutien, d’évaluation et d’orientation qui s’inscrivent d’une part dans une démarche de prévention contre l’inégalité des sexes, d’autre part dans un programme de lutte contre les violences faites aux femmes.

• Une orientation et un soutien dans les démarches administratives, permettant à la femme d’obtenir tous les renseignements utiles à sa prise de décision et quand celle-ci sera effective, d’obtenir un accompagnement et une orientation adaptée 

• Une aide à la décision et des informations juridiques : mise à la disposition des femmes, des consultations juridiques spécifiques , des rdv avec des éducatrices spécialisées formées proposant l’accompagnement et l’écoute nécessaires à ces prises en charge, des liens avec des travilleuses sociales dans différentes associations...

Des partenariats peuvent et doivent être mis en place avec les structures existantes comme le CCAS, la MDSI, les associations locales, les services juridiques... des interventions dans les collèges également...pour finir un lien afin d'aiguiller ces personnes vers des services concernant l'accueil d'urgence .

Egalement avec des partenaires " bien être" installés sur la commune , sophrologie, méditation, massages etc qui vont permettre à la victime de se réaproprier son corps et son esprit . Peut être même la découverte de sports d'autodéfense

Cette première étape est décisive dans la démarche de prise en charge et d'accompagnement des victimes et trop peu de lieux proposent ce genre d'aide ici sur Bordeaux.
La Maison de Simone à Pessac ou un lieu sur les Boulevards permettent d'être entendue et écoutée puis conseillée mais restent trop éloignés de St Médard et compliqués afin d'obtenir un Rdv.